Panama, Inoubliables San Blas

Paradis bleus

Il y a trois millions d’années, l’isthme de Panama a émergé de la mer et a changé le monde pour toujours. Il a divisé un océan et uni deux continents, déclenchant l’une des évolutions naturelles les plus importantes de l’histoire du monde.

Aujourd’hui, cet étroit pont terrestre entre les deux Amériques abrite plus d’espèces d’oiseaux et d’arbres que l’ensemble de l’Amérique du Nord. Partez découvrir ses paysages, sa culture et ses activités touristiques sans fin, toutes à portée de main.

Quand partir :

Le Panama se visite toute l’année, mais pour les San Blas, la saison sèche de décembre à mars est aussi celle des Langoustes ! Ces dernières peuvent parfois atteindre plusieurs kilos !

Carte des centres d'intérêts au panama

Nos coups de coeur

Guna Yala – San Blas

Fondée en 1938 en tant que territoire indigène autonome, la région de Guna Yala (San Blas), avec sa beauté simple, sa culture, ses îles uniques et exceptionnelles et ces forêts anciennes offre une incroyable destination loin de la grande majorité des touristes. Embarquer sur un voilier avec skipper est la meilleure façon de découvrir l’archipel.

La région de Guna Yala est une longue et étroite bande de paradis tropical qui s’étend sur 5 571 kilomètres carrés le long de la côte caraïbe panaméenne. Elle compte également plus de 365 îles et plages de sable blanc qui composent l’archipel, parmi la jungle tropicale qui regorge de terres sèches et de récifs coralliens le long de son littoral. C’est une région tranquille, qui maintient l’identité culturelle de son groupe ethnique.

Il faut imaginer des centaines d’iles de petites tailles un peu comme aux Maldives mais sans hôtels !
Toutes ces iles sont entretenues par leur propriétaire Gunas, tout en gardant leur aspect totalement sauvage. Dès que les bateaux mouillent dans les magnifiques lagons bleu turquoise, les Gunas vont pêcher pour vous d’extraordinaires langoustes ou des poissons multicolores que les marins s’empresseront de faire griller sur la plage accompagnée de riz Coco.

Attention il faut noter que la plongée sous-marine avec bouteille est interdite et que seule la chasse sous-marine modérée (en gros ce que vous pouvez manger par jour) est tolérée. Par ce fait les indiens protègent leur environnement et contribuent à garder ce lieu paradisiaque.

Cerise sur le gâteau, l’archipel aux 365 îles est bordé par la cordillère de San Blas. Les mouillages sont magiques devant une île déserte sur fond de montagnes couvertes de forêts primaires !

Lors de la remontée en kayak du Rio Diablo ou du Rio Manglar, on peut surprendre des toucans, des aigles pécheurs, des aigrettes, des martin pêcheurs, des piverts, des singes araignées voire des crocodiles. Récemment des empreintes fraîches de jaguar et de tapir ont été découvertes.

Seules 10% des îles sont habitées : il s’agit des fameuses îles villages à la densité ahurissante où chacun gagne sa vie comme il peut sur la mer ! Les autres îles sont soit désertes, soit occupées par quelques familles isolées.

Votre croisière

Les San Blas sont plus une destination de mouillages plutôt que de navigation : chaque jour 1 à 2 heures de voile sont proposées.

Attention pour profiter au maximum de ce paradis, seuls des voiliers de petites tailles (catamarans) permettent d’aller au plus près des ilots. Le confort est donc réduit par des cabines plutôt petites mais avec une douche et un wc individuel. C’est donc en tout petit groupes de 2 à 10 personnes que vous pourrez découvrir l’archipel dans les meilleures conditions.

Les repas sont, dans la mesure du possible, basés sur la prise du jour (poissons variés) ou l’achat de langoustes et crabes géants (selon saison) bien que les approvisionnements prévoient aussi la meilleure viande, les plus beaux fruits tropicaux et des légumes du marché national de la capitale.

La plus belle zone de navigation se situe entre Rio Diablo (Corazon de Jésus) et Porvenir: les eaux y sont calmes grâce à la protection des récifs .

À noter que chacun peut discuter de son itinéraire préféré avec le capitaine mais ce dernier reste maître à bord et décidera toujours pour votre sécurité et votre confort.

Les San Blas sont clairement menacés par le réchauffement de la planète dû à la pollution industrielle et civile : les scientifiques prédisent que dans 40 à 60 ans, l’archipel sera submergé ! Les indiens Kuna devraient alors vivre de nouveau dans la montagne qui borde leur territoire.

Les indigènes Gunas sont célèbres pour leurs molas, une forme traditionnelle d’art , ou les textiles sont cousus en panneaux avec des couches multiples et complexes en utilisant une conception inverse de la technique de l’appliqué, disponibles dans les îles.

Dans la langue guna (dulegaya), mola signifie « vêtements » ou « blouse ». La robe complète comprend traditionnellement une jupe (en dulegaya: saburet), un foulard pour la tête rouge et jaune (dulegaya: musue), des bracelets pour les bras et les jambes (dulegaya: wini), un anneau d’or dans le nez (dulegaya: olasu), et des boucles d’oreilles (dulegaya: dulemor).

L’origine des molas remonte dans la tradition de la femme Guna de peindre leurs corps avec des motifs géométriques, en utilisant des couleurs naturelles disponibles.
Après la colonisation et les contacts ultérieurs avec les missionnaires, les gunas ont commencé à transférer leurs motifs géométriques traditionnels sur le tissu, d’abord en peignant directement, puis en utilisant la technique appliquée dans le sens inverse. On ne sait pas avec certitude quand cette technique a été utilisée pour la première fois.
On suppose que les molas plus anciens sont âgés de 150-170 ans. En plus de leur inspiration géométrique, les Guna dans les 50 dernières années ont commencé à créer des modèles réalistes et abstraits de fleurs, animaux, oiseaux.

Canal de Panama

Le canal de Panama mesure environ 82 kilomètres de long et relie les océans Atlantique et Pacifique. Cette voie fluviale fut creusée dans la zone la plus étroite de l’isthme.

Le Canal utilise un système d’écluses et de chambres avec portes d’entrées et de sorties qui fonctionnent comme des ascenseurs et qui permettent d’élever les navires au niveau de lac Gatun (27 mètres au-dessus du niveau des mers).
Puis, les navires naviguent sur le canal pour atteindre la côte opposée.
Les plus belles écluses a visiter sont celles de Gatun.

Un survol en hélicoptère des écluses en construction du canal incluant la remontée du Rio Charges et un atterrissage aux iles san blas est une des attractions phares.

Portobelo

Portobelo était autrefois le plus grand port espagnol en Amérique centrale. L’or provenant du Pérou et les trésors de l’Est entrés dans la ville de Panama étaient transportés par voie terrestre à dos de mulets vers les fortifications de Portobelo.
Au cours de la foire commerciale annuelle, des galions chargés de marchandises en provenance d’Espagne venaient pour échanger de l’or et d’autres produits du Nouveau Monde.

Cependant, comme Nombre de Dios, Panama et Fort San Lorenzo, Portobelo fut la cible d’attaques constantes des pirates et des corsaires anglais. Compte tenu du fait que la ville a été détruite à plusieurs reprises tout au long de son histoire, il est remarquable que la plupart des forteresses coloniales restent debout.

La ville grouille de vie tous les 21 Octobre pour le Festival du Christ Noir, l’une des célébrations les plus dynamique et spirituelle du pays.

Fort San Lorenzo

Ce fort a été construit par les Espagnols pour protéger l’embouchure de la Rivière Chagres, qui était extrêmement important pour les conquérants pour transporter l’or et l’argent du Pérou et de la Bolivie à la côte Caraïbe.

De la ville, les trésors étaient transportés par un chemin court et puis à travers la Rivière Chagres à la mer des Caraïbes et de là vers l’Espagne. Pour ces raisons, cette route commerciale vitale était gardée par un fort sur ​​une falaise.

L’importance historique du fort a été reconnu par les organisations internationales telles que l’UNESCO et en 1980 la forteresse et les fortifications a proximité ont été déclarés Patrimoine Mondial.

Vieux Panama

Le Vieux Panama est le nom utilisé pour les vestiges architecturaux de l’histoire monumentale de la première ville espagnole fondée sur la côte Pacifique des Amériques par Pedro Arias de Avila, le 15 Août 1519.
Cette ville était le point de départ pour les expéditions qui ont conquis l’Empire Inca au Pérou en 1532 et a également été un point d’escale de l’une des routes commerciales les plus importantes de l’histoire de l’Amérique.
L’importance de cette route commerciale a conduit à la création des célèbres foires de Nombre de Dios et Portobelo, où la plupart de l’or et de l’argent que l’Espagne a pris des Amériques a été échangé.

L’incendie causé par le gouverneur Juan Perez de Guzman et le vol et le pillage causés par le pirate Henry Morgan en 1671 a conduit à la relocalisation et la construction d’une nouvelle ville en 1673, qui est aujourd’hui connu comme le Casco Viejo ou Panama Colonial.

Le Vieux Panama est l’un des endroits les plus accessibles de la ville urbaine et peut facilement se visiter tout en marchant le long des rues pavées.
Un nouveau projet archéologique a été récemment lancé sur le site pour protéger et restaurer les vestiges. La gestion de projet est gérée par une fondation qui est une force conjointe entre le gouvernement, un club civique et l’entreprise privée.

Le Vieux Panama a été déclaré monument historique par la loi 91 du 22 Décembre 1976.

Casco Viejo

Casco Viejo est le centre historique de la ville de Panama et un quartier paisible et charmant de ruelles ornées de balcons décorés de fleurs, avec des maisons de deux ou trois étages.
A son extrémité nous trouvons la Place de France, un monument consacré aux constructeurs français qui ont commencé le Canal de Panama et la belle ambassade française.
Autour, les visiteurs du monument ont une vue du Causeway, le Pont des Amériques et une partie de la ville métropolitaine de Panama.

A côté se trouve le Musée National d’Histoire et l’ancienne Cathédrale Métropolitaine, avec ces tours étincelantes incrustées de nacre de perle.
A proximité se trouve un petit musée consacré à l’art religieux, l’ancien couvent de Santo Domingo, où les visiteurs peuvent voir le fameux Arco Chato, qui aurait aidé les ingénieurs à convaincre que le Panama était un pays à preuve des tremblements de terre.
Dans l’église de San José se trouve le fameux Autel d’Or, sculpté en bois et laminé avec des feuilles d’or. Un autre bel immeuble dans le Casco Viejo est le Palais Présidentiel, qui peut se visiter du lundi au dimanche.

Les excursions indigènes

Le Panama regroupe de nombreuses cultures autochtones qui jouent un rôle important dans la diversité culturelle du pays. Elles sont au nombre de 7 : les Ngöbe, les buglé, les Guna, les Emberá, les Wounaan, les Bribri et les Naso. Ces cultures sont ensuite divisées en quatre grands groupes indiens : les Gunas, les Emberá/Wounaan, les Ngöbe-Buglé (les Guaymies), et les Teribe Naso/Bribri.

En règle générale, les cultures indigènes du Panama ont maintenu un mode de vie traditionnel et ont un contrôle autonome avec leur propre gouvernement.

Une visite de ces différentes ethnies indigènes est une activité à faire absolument quand on visite ce beau pays. Cela vous permettra de mieux comprendre comment ils ont réussi à maintenir intact ces magnifiques terres sauvages.

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