Les plus beaux parcs africains
Parmi toutes les destinations Africaines, la Tanzanie en est une qui marque les esprits.
Immortalisée dans le film Out Of Africa, elle vous apportera la sérénité des grandes plaines dans une atmosphère douce et subtile aux parfums d’Afrique.
L’abondance de la faune vous permettra d’observer de très près des animaux sauvages extraordinaires.
La Tanzanie vous garantie des émotions fortes, et vous promet des souvenirs impérissables…
Bon à savoir :
Destination idéale pour les safaris en famille! La Tanzanie est une des rares destinations de safari qui offre des hébergements adaptés pour les familles de 4 ou 5 personnes, avec des tentes communicantes ou des chambres familiales.
Par contre certains trajets assez longs entre les parcs sur des routes cassantes peuvent rendre le voyage fatiguant.
La Tanzanie permet néanmoins un repos bien mérité avec une extension balnéaire de quelques jours à Zanzibar, accessible à tous les budgets.
Quand partir :
Le pays se visite toute l’année, avec une saison des pluies qui va de novembre à avril.
La saison sèche permet une observation plus facile des animaux qui se recentrent sur les points d’eau, et les paysages prennent une belle couleur blonde grâce aux herbes sèches.
Pendant la saison des pluies les couleurs quand à elles sont bien plus contrastées et intéressantes, surtout pour les photographes avertis. Les herbes plus hautes cachent un peu plus la faune mais rendent à la Tanzanie son côté encore plus sauvage. Les couchers de soleil sont époustouflants, les ciels chargés d’énormes nuages vous donnent l’impression d’écraser le monde et les éclairs du soir sont à eux seuls un spectacle infini.
Nos coups de cœur
Parc national du Tarangire
À l’origine zone de chasse, ce parc n’a été établi qu’en 1970. Il est aujourd’hui considéré comme l’un des plus beaux refuges de vie sauvage du pays.
Il couvre une superficie de 2600 Km², se situe à 1100 mètres d’altitude et son nom lui vient de la rivière Tarangire, qui, du Sud au Nord, traverse le parc sur toute sa longueur. Le couvert végétal est largement dominé par de véritables champs de baobabs, martyrisés par l’autre colosse du parc : l’éléphant dont les groupes comptent parfois plusieurs centaines de têtes.
À l’exception du Serengeti, c’est la plus grande concentration de faune sauvage, un paradis pour les prédateurs et l’un des seuls endroits de Tanzanie où l’on peut voir les antilopes de zones désertiques, comme le majestueux oryx, l’étrange gazelle à long cou (Gérénuk) ou le petit Koudou.
Saison : La saison la plus intéressante va de mi-juillet à mi-février, parfois un peu plus tard si les pluies se font attendre…
Même quand le parc abrite moins d’animaux, sa visite reste passionnante : Les paysages du Tarangire (en saison verte) sont sublimes et sa faune résidente peut réserver de belles surprises.
Le Lac Natron
Si vous souhaitez découvrir une Afrique vraiment authentique avec des paysages spectaculaires et que vous avez du temps pour votre safari, la région du lac Natron est un petit détour à faire absolument.
Peuplée de Massaïs et de Bantous, ils ont su conserver leur mode de vie traditionnel et pastoral ainsi que leur habitat.
Le Lac Natron se mérite après 4h de pistes au départ d’Arusha. Très peu de voyageurs font le détour, souvent à cause de la température qui dépasse les 45° et de l’aridité de son paysage qui vous donne un sentiment de « bout du monde ».
Les eaux du lac ne sont pas baignables car chargées de souffre et de sel, ce qui vous brulerait la peau.
On y vient surtout pour la concentration incroyable de Flamants roses nains qui vous permettrons de faire de magnifiques photos de vols de flamants sur fond de carte postale.
Les dégradés de couleurs dus à la différence de concentration de sel raviront les photographes.
Les Massaïs peuvent vous accompagner pour une marche dans ces superbes paysages jusqu’à la chute d’eau de Ngare Sero à quelques kilomètres du village. La cascade se jette dans une piscine naturelle qui vous offrira une baignade rafraichissante et bien méritée dans un décor incroyable.
Le meilleur moment pour y aller est sans doute le mois de décembre après la petite saison des pluies car il y fait beaucoup plus frais et les couleurs sont fantastiques. Quand le niveau du lac commence à baisser en juin les flamants sont plus regroupés pour le grand plaisir des photographes.
Le Lac de Manyara
S’étendant sur 330 Km² (dont 230 de lac), ce parc s’étire au pied des falaises rouges et brunes, hautes de 600 mètres qui caractérisent l’escarpement de la vallée du Rift.
Manyara permet un premier contact de qualité avec la faune tanzanienne.
Les ornithologues amateurs ou experts, y trouveront ici de quoi satisfaire leur rêve les plus fous, plus de 400 espèces d’oiseaux y ont été recensées.
Saison : Manyara offre toute l’année un spectacle de qualité.
Saison sèche de juillet à octobre pour les gros mammifères.
Saison humide de novembre à juin pour observer les oiseaux.
Une idée sympa : faire du canoë (quand le niveau du lac le permet) ou admirer les chutes d’eau.
Le Parc national du Serengeti
Le plus ancien et le plus célèbre des parcs tanzaniens, le Serengeti est fameux pour cette migration annuelle au cours de laquelle six millions de sabots foulent la plaine. Les zèbres et gazelles se joignant aux gnous à la recherche d’herbe fraîche.
Même quand la migration est terminée, le Serengeti est sans aucun doute l’un des plus beaux endroits que l’on puisse imaginer pour un safari. On y voit d’immenses troupeaux de buffles, des groupes d’éléphants et de girafes, des milliers de gazelles et d’antilopes.
Mais il n’y a pas que les gros mammifères à observer dans le Serengeti, plus de 100 espèces de bousiers y ont été répertoriées, ainsi que plus de 500 espèces d’oiseaux.
Régnants en seigneurs sur tout cela ; les fauves vous offriront le spectacle cruel mais nécessaire de la lutte incessante des prédateurs contre leurs proies.
D’une superficie de 14.763 Km² (presque 2 fois la Corse) ce parc offre un spectacle permanent et couvre de ce fait des régions et des biotopes très différents.
La région de Grumeti (Serengeti)
Située à la lisière du parc national du Serengeti, la région de Grumeti bénéficie d’un panorama unique ainsi que d’un environnement riche en faune. La région rappelle le parc du Serengeti d’il y a 25 ans, la faune y est richissime.
La grande migration y arrive dès la fin Mai et s’y trouve encore en Septembre.
Ensuite de Septembre jusqu’au mois de Novembre, elle sera encore présente de manière plus éparse.
Entre Juillet et Octobre le contraste est saisissant entre le Serengeti (Centre-Sud) et la région de Grumeti : La région est verte alors que le Serengeti (dans une grande partie) est sec et poussiéreux. Cela tient aux orages de convection en provenance du Lac Victoria qui arrose cette petite région pendant la saison sèche.
Des activités diurnes et nocturnes sont possibles : safaris à pied (petit circuit de 1,5 kilomètres, moyennes marches d’une à deux heures ou grands treks d’une journée), rencontres culturelles avec les ethnies locales, safaris en 4×4, safaris de nuit…
La zone de conservation du Ngorongoro
Elle s’étend sur presque 8.300 Km² et a été créée en 1959. L’aire de conservation couvre des plateaux et des savanes ainsi que la totalité du massif du Ngorongoro, l’altitude y varie de 960 mètres à 3 648 mètres (Mont Lolmalasin).
Inscrit au patrimoine mondial de l’UNESCO et Réserve biosphère mondiale, le cette zone abrite de nombreux sites archéologiques et des populations traditionnelles : Massaïs, Datoga et Hadzabes y cohabitent avec une faune sauvage exceptionnelle.
Ce territoire est célèbre pour son fameux cratère qui porte le même nom, mais ce n’est pas le seul point d’intérêt de cette région qui reste incontournable dans un circuit des parcs du nord.
Saison : On peut voir les animaux dans le cratère en toute saison.
La Migration dans cette zone de conservation (plaines d’Olduvai et Ndutu) a lieu de décembre à avril.
Les mises-bas de janvier à février.
Pour les ornithologues, novembre-mars est la meilleure saison pour les migrateurs.
La saison des pluies en mars-avril réserve de belles journées ensoleillées et vous permettra de visiter le cratère avec moins de visiteurs qu’en haute saison.
Le cratère du Ngorongoro
Joyau sans égal des safaris en Tanzanie, le cratère fait 19.2 km de diamètre (taille équivalente à la ville de Paris), 610 m de profondeur et couvre 304 Km². C’est la plus grande caldeira volcanique, intacte, dans le monde.
Le cratère abrite une variété impressionnante d’animaux, et est aussi un véritable havre de paix pour les vieux éléphants males qui viennent y couler une paisible retraite. A noter que les marécages hébergent de magnifiques spécimens aux défenses impressionnantes.
Le cratère est l’un des derniers bastions du Rhinocéros noir en Tanzanie du nord, la population d’environ 20 rhinocéros est ici relativement stable et en sécurité.
De plus le Cratère Ngorongoro abrite la plus forte densité de prédateurs mammifères d’Afrique, notamment la population de lions la plus dense que l’on connaisse.
La région de Karatu
La région de Karatu est très agréable et son paysage offre à ses visiteurs une belle palette de rouges qui reflète les terres arables de la localité.
On retrouve de nombreuses plantations de caféiers et une végétation plutôt tropicale, dont les fleurs arborent des couleurs éclatantes.
Le choix d’hébergement sur les crêtes du cratère du Ngorongoro étant assez limité, cette zone à l’avantage de se situer juste avant, de ce fait elle bénéficie d’une large gamme d’hôtel et de Lodge.
Le village de Karatu est animé et coloré. Sa rue principale est large et toujours pleine de vie. Le marché est le point de rendez-vous des Masaïs et de leurs grands troupeaux de vaches et de chèvres.
On y retrouve toute sorte de stands d’épices, de fruits et de légumes… C’est un endroit attirant à visiter et idéal pour acheter des souvenirs, peintures, ornements en bois sculpté et tissus colorés.
Notre coup de coeur hébergement : Le Mara river Camp
Ce camp d’une vingtaine de tentes avec terrasses individuelles est perché au sommet d’une colline offrant une vue imprenable à 270° sur la pittoresque rivière Mara et la savane. Des espaces communs élégants sont installés sur des plates-formes surélevées, pour maximiser la vue sur la rivière, et observer le « Mara crossing » de la migration.
L’atmosphère détendue avec un service personnalisé évoque le sentiment de rentrer à la maison. Faites un plongeon dans la piscine ou une petite sieste sur la terrasse après une expérience passionnante dans la brousse.
La grande Migration des Gnous
Si vous ne deviez aller qu’une seule fois en Tanzanie, il vous faudra alors absolument voir la grande migration.
Ce spectacle naturel époustouflant a lieu chaque année et rassemble 1,5 millions de Gnous dans un immense cercle de vie qui tourne entre le parc national du Serengeti en Tanzanie et le Masai Mara au Kenya.
Accompagnée de 200 000 zèbres, 350 000 gazelles et 12 000 élans, ils suivent les précipitations et la croissance des herbes qui en résulte dans les plaines. Il est très difficile de prévoir à quel endroit et à quel moment cet immense troupeau passera, car tout dépend du climat.
Entre janvier et mars, la zone de conservation du Ngorongoro et la réserve de Maswa, au sud-est du Serengeti, offrent un refuge pendant la courte saison sèche grâce à ses nombreuses rivières et graminées de printemps, ce qui permet aux gnous de se reposer et d’accoucher.
Jusqu’à 400 000 veaux naissent lors d’un accouchement synchronisé en seulement deux à trois semaines!
Sans surprise, cette période présente un véritable régal pour tous les prédateurs qui l’accompagnent – et le premier défi de la vie du gnou –
Des centaines de hyènes et de lions éparpillés dans cette zone tentent leur chance avec une surabondance potentielle de nouveau-nés vulnérables.
En avril, les gnous commencent leur voyage, se déplaçant en masse vers le nord, ils traversent la zone centrale populaire du parc à Seronera.
En mai, la saison des pluies arrive et apporte de fortes précipitations à l’ouest du parc.
Peu de temps après, les plaines fertiles portent une épaisse couverture d’herbe entraînant la migration vers l’ouest .
Le Corridor occidental, y compris la réserve de Grumeti et la réserve d’Ikorongo, accueille la majorité de la migration jusqu’en juin, offrant aux animaux une chance de se renforcer pour le voyage à venir.
De là, la migration se dirige à nouveau vers le nord, à travers le parc et vers la frontière kenyane où elle arrivera en juillet. C’est à partir de ce point que la migration prend l’une de ses avancées les plus spectaculaires et les plus meurtrières avec les traversées de fleuve.
Dans le Serengeti, les rivières Mbalangeti et Grumeti, et au Kenya, la traversée la plus célèbre étant celle de la rivière Mara. Pendant la majeure partie de l’année, ces rivières sont relativement calmes et souvent sèches, mais avec les pluies, elles deviennent de violents torrents présentant des obstacles majeurs à la progression des gnous.
De nombreux adultes et veaux sont perdus à cause des attaques de crocodiles et de lions, noyés ou écrasés par le troupeau et les veaux sont régulièrement séparés de leurs mères du mauvais côté de la rivière, ce qui laisse peu d’espoir pour leur survie.
Bien qu’un obstacle aussi tragique à la migration puisse sembler être un désastre pour les gnous, les décès ne représentent qu’une poignée par rapport aux centaines de milliers de veaux nés chaque année.
Sans un certain degré de mortalité naturelle, la population de gnous pourrait échapper à tout contrôle et changer totalement l’équilibre de cet écosystème étendu dans lequel elle joue un rôle de premier plan.
Une fois arrivés dans les prairies du Masai Mara en août, les gnous passent à nouveau plusieurs mois à se nourrir et à engraisser.
Fin octobre, la première des courtes pluies tombe sur les plaines herbeuses maigres au sud du Serengeti, remplissant les points d’eau saisonniers et apportant de nouvelles pousses d’herbes.
Les gnous recommencent alors instinctivement à se diriger vers le sud, en descendant à travers les forêts orientales et en revenant dans la zone de conservation de Ngorongoro.
Les gnous se dispersent à nouveau une fois qu’ils atteignent les plaines ouvertes après avoir parcouru plus de 800 kms.